La famille LY nous raconte son voyage en Asie


Une famille de la région caennaise, en Normandie, Christophe 45 ans, Anne
39 ans et leur fille Elena 5 ans, a parcouru l’Asie pendant 3 mois avec dans leur
bagage, le St arboard Drive 10,5×30.

C’est avec les conseils avisés de Pierre Adrien de la Clinique de la Planche à
Caen, que le choix se porte sur ce SUP (Stand Up Paddle), compromis entre ballade
et surf.

 

Portrait :
Tous deux passionnés de SUP, il paraît impensable de partir sans. Christophe
pratique le SUP race depuis 10 ans et a su le développer en Normandie, en ouvrant
des créneaux d’entraînements (débutants, loisirs, sportifs), il y a 5 ans, au sein du
club OCEAN Colleville Montgomery – Ouistreham où il est éducateur sportif. Avec
plusieurs participations aux Championnats de France, il a entraîné avec lui, une
cinquantaine de licenciés sur le circuit français. Anne a suivi le mouvement, avec un
titre de championne Régionale 12’6, elle concoure également sur les compétitions
nationales.

Retour sur le voyage :
C’est d’abord en Thailande, sur l’île de Ko Kut (au sud est de Bangkok), que
nous posons nos valises. Plages de sable blanc à perte de vue et eaux cristallines.
Nous gonflons immédiatement le SUP pour nous mettre à l’eau sous l’œil amusé des
touristes présents. Nous profitons des eaux limpides à plus de 30°C pour des
ballades jusqu’au coucher du soleil. Le SUP nous permet également de nous
éloigner afin de plonger sur les récifs pour admirer la magnifique faune et flore
marine.

Une semaine se passe et notre prochaine destination nous attend. Nous
plions le SUP et partons vers le Nord, Chang Mai et le fameux Triangle d’Or, visite
des temples et promenade à dos d’éléphants.
La mer nous manque, nous mettons donc le cap vers l’île de Phuket. Phuket,
paradis méconnu pour le surf et pourtant… Nous sommes arrivés tard le soir et c’est
avec un agréable son de vagues que nous nous réveillons. Notre hôtel, situé sur la
plage de Karon, nous offre une merveilleuse vue sur le spot. On saute dans nos
maillots et allons surfer cette petite houle de 1 mètre.

Déjà un mois en Thailande, prochaine escale, le Vietnam. Visite, à bord d’une
jonque, de la mythique Baie d’Halong et Christophe ne résiste pas à l’idée de faire un
petit tour dans ce majestueux décor de montagnes, décimées au milieu de la baie.
C’est donc à l’aube qu’il part admirer le lever du soleil sans se douter que le
capitaine de la jonque décide entre temps de changer de mouillage. N’appréciant
pas beaucoup cette petite escapade, il décide aussitôt de démarrer l’annexe pour
récupérer notre fugueur avec en prime, quelques remontrances vietnamiennes. Le
lendemain, une sortie kayak nous est proposée dans la baie de l’île aux singes.

Après plusieurs minutes de négociation, le staff nous autorise à utiliser le SUP.
J’embarque donc avec elena sur le kayak afin d’admirer tous ces macaques
suspendus au dessus de l’eau tandis que christophe crée l’attraction auprès des
nombreux touristes chinois.

Direction ensuite le centre du Vietnam et les plages de Hoi An, la ville aux
lampions. Les marques du cyclone, passé le mois dernier, sont encore présentes.
Beaucoup de détritus et une mer de Chine très agitée ne nous permettant pas de
sortir le SUP.
Après une escalade rapide à Ho Chi Ming avec sa chaleur et sa circulation,
nous mettons le cap à regret sur le Cambobge. A regret, car nous avions prévu
initialement une visite de Bali et ses légendaires spots de surf mais le volcan en a
décidé autrement.
Toujours avec l’objectif de profiter du bord de mer, nous atterrissons à
Sihanoukville. Située au sud du Cambodge, c’est une région en plein essor
touristique un peu débordé par ses déchets qui s’accumulent le long des routes, des
restaurants, des maisons au plus grand bonheur des rats…
Pas de vagues, mais le SUP c’est aussi le partage. Les enfants se
rapprochent de nous avec les yeux remplis de curiosité, bientôt rejoints de leurs
parents qui veulent essayer. Beaucoup de rires à l’issue des premières chutes et
aussi d’admiration et de fierté lorsque la pagaie est apprivoisée.

Thaïlande pour la fin de l’aventure.
C’est avec fascination à notre arrivée, que nous admirons les formations
calcaires de Krabi créant des montagnes sorties de terre recouvertes de végétations
plus que luxuriantes. Loin de nous l’idée de prendre des taxi boats pour atteindre les
plages de Railay, c’est avec notre SUP que nous prenons le large tous les trois.
Elena installée à l avant sur le sac, Christophe à la pagaie et mes palmes et moi à la
propulsion arrière. C’est avec les yeux ronds que les plagistes nous observent ainsi
partir… Après 3 kilomètres au départ de la plage de Ao Nang, nous arrivons sur une
petite crique qui jouxte celle trop fréquentée. Le SUP c’est également la liberté dans
les déplacements offrant la quiétude de l’endroit.

Nous choisissons Khao Lak (Région Andaman) pour finir notre séjour et
passer les fêtes de fin d’année. Quelle surprise que les vagues soient au rendez
vous. Pas de grosses mémères mais quelques lignes de 80 cm bien propres. Nous
profitons de ses belles cotes pour des ballades nous offrant aussi de belle rencontre
avec les tortues.
Avant de retrouver le froid hivernal de la métropole, nous prenons un bateau
en direction des iles Similan, à 60 km des côtes. Paradis de la plongée, les îles nous
offrent des images pleins les yeux (tortues, poissons licorne, perroquet, coffre…).
Nous sommes très satisfaits du choix du Starboard Drive 10,5×30, polyvalent
et stable. Le sac de transport s’avère pratique pour voyager. Il est léger et assez
grand pour y ranger le matériel de plongée (masque, palmes, tuba).

Laisser un commentaire